jeudi 13 décembre 2012

The first Dark Knit Club

But the last Défi'13 !
(snif snif)
Merci aux organisatrices de ce rendez-vous mensuel qui m'a permis de découvrir
nombre de jolis blogs, belles réalisations et plaisantes créations...
...et aussi, de me creuser le ciboulot pour imaginer
quelque chose à réaliser, de me motiver ou me presser d'achever cousettes et tricots.

Pour cet ultime Défi'13, il fallait oser une technique
que nous n'avions jamais utilisé en couture ou en tricot,
se lancer dans un nouveau projet...
...et c'est cela que je retiendrai.

Il ne s'agira donc pas d'un ouvrage, comme de coutume, mais de la concrétisation de ce projet.

Fin octobre, au détour d'un stand lors du salon des arts textiles,
je rencontrais Marie, Fée en 12, qui comme moi se baladait là. Nous émerveillant devant les étoffes d'un tout nouveau magasin de tissus de notre contrée, on s'est mises à discuter.

Dix minutes plus tard, nous réalisions que,
toutes deux fraîchement arrivées dans le département, nous venions de la même ville.

Trois jours après, nous mangions ensemble.

La semaine suivante, un projet de café-tricot était lancée.
Le salon de thé "La maison de Cécile et Aimé" à Rodez voulait bien nous accueillir.

Nous en parlions avec Sophie, une graphiste en freelance tricoteuse à ses heures.
Enchantée par l'idée, elle trouva un nom et fit un visuel .


Le Dark Knit Club était né.

Et le lundi 10 décembre 2012, l'aventure commença...










Photos et graphisme de Sophie Roube


La prochaine rencontre du Dark Knit Club aura lieu
le lundi 7 janvier à partir de 18h. et jusqu'à 20h.
à "la Maison de Cécile et Aimé"
2, boulevard Faugergues - Rodez

lundi 26 novembre 2012

Ma robe sureau

D'abord, je l'ai vue chez Félicie à Paris et j'en suis de suite tombée amoureuse.
Ensuite, je l'ai vue ici et puis ... et plein de fois ici... Tout le monde l'a !
Et pourquoi pas moi ?



Du coup, je n'ai pas pu résister, ni une ni deux, je l'ai commandée chez Deer and Doe.

Deux jours après, dans ma boîte aux lettres, j'avais le joli patron et son livret d'explications.
Je l'ai regardé, tourné, retourné...
Quelle jolie petite chose !

La pochette était fermée par un bout d'adhésif. D'un coup, j'ai eu le sentiment qu'il avait été apposé à la main... spécialement pour moi... et je l'ai délicatement enlevé pour ne rien abîmer.



Sitôt reçu, sitôt décalqué ! Moi non plus, je n'ai pas osé découper le patron.
Et sitôt décalqué, sitôt découpé, épinglé et taillé.



Quel empressement, à croire que je n'avais plus rien à me mettre sur le dos !

Une seule petite folie à la fois :

pour ma première robe sureau (oui, je le savais déjà, il y en aura d'autres), je décidais de prendre un tissu de mes réserves. Justement, il me restait un bon coupon de coton dans lequel j'avais confectionné ma jupe so 60'.
Et la voici finie !



Sur la pochette-patron,
un tableau de mesures permet de bien choisir sa taille.
Après m'être toisée dans tout les sens, j'ai fini par opter pour un 38 (alors que je prends un 36 en prêt-à-porter).
La robe s'avère un brin grande, ce qui, tout compte fait, est préférable pour une version automne-hiver. J'ai déjà hâte de trouver un beau tissu pour le printemps-été prochain.

D'ailleurs, j'envisage d'en faire une pour les quatre saisons, les mi-saison, les quart-de-saison...

Avec un livret d'explications détaillées et dessinées étapes par étapes, le modèle, simple et efficace, laisse tout de même le champ libre à l'imagination.
Pour ma part, j'ai ajouté un passepoil autour de la bande de boutonnage factice.



Je rêve déjà d'une version très rétro avec dentelles et jupon.


Bravo et Merci beaucoup à la jeune créatrice de nous régaler avec de tels modèles.

Retrouvez-la sur Deer and Doe addicts parmi d'autres.

mardi 13 novembre 2012

Plouf !


Je m'y suis donc jetée en essayant de coudre de la toile enduite afin de mettre le chéquier à l'abri de la taxe d'habitation (bien que je doute un peu de l'efficacité de ce procédé magique).
Pour une première avec ce genre de matière, je dessinais un modèle tout simple orné d'un bouton qui, à l'aide d'un élastique, permettrait de fermer le porte-chéquier imaginaire.
La toile enduite coupée et bien pliée au mesure ne voulait pas tenir sous le pied de biche. Sapristi !
Hors de question de l'épingler, cela laisserait de petits trous. L'astuce du moment : maintenir la matière avec des mini-pinces à linge.


Qu'en dirais-tu Mamie ?
"On n'a pas appris comme ça, nous !"
Pour sûr !
C'est une méthode de couture très spécifique appelée aussi "couture Mac Gyver".

La toile enduite, ça glisse, ça se tortille, ça se faufile comme il lui plaît malgré le papier de soie.
Et à mes doigts, c'est aussi désagréable que de toucher du polystyrène.


De vagues en glissades, j'ai fini tant bien que mal le fameux porte-chéquier. Je ne vous cache pas qu'il n'a rien à voir avec le projet dessiné. Ouf, je ne me suis pas noyée !



Et surtout, j'ai rendu à la toile enduite sa place ;
il m'en restait juste assez pour faire un chemin de table.



(Ne cherchez pas le petit bouton et l'élastique sur le porte-chéquier, j'ai capitulé avant de perdre pied.)

mercredi 31 octobre 2012

Dark knit

C'est tout nouveau, tout beau,
c'est un café-tricot !


La première rencontre aura lieu le lundi 10 décembre,
dès 18 heures et jusqu'à 20 heures,
à "La maison de Cécile et Aimé"
2, boulevard Faugèrgues
12 000 - Rodez

Vous pouvez retrouver Dark Knit sur Facebook.

lundi 22 octobre 2012

Petit pilou

Que faire avec trois pelotes de Pilou ?
Réponse au point mousse et jersey envers.


Un tour de cou et un petit bonnet en taille un an, tout simplement.


Le tour de cou est un "modèle Mamie".
Je sais bien qu'il est assez répandu, mais c'est de ma Grand-Mère que je le tiens.


Quand au bonnet, il est tiré du catalogue automne-hiver n°44 de chez Phildar.

De quoi passer un hiver tout pilou !

samedi 13 octobre 2012

Chaud... chocolat et caramel

Une marinière, voyons, ce n'est plus de saison !
Mais suite à mes infortunes, c'est tout ce qui me restait à faire pour ce Défi'13 caramel et chocolat.

Modèle : Mon dressing chic - La marinière

J'ai acheté ce tissu lors d'une foire. Il a été fait artisanalement en Inde.
Le ruban vient de la mercerie du coin.
C'est un modèle de Mon dressing chic.


Au départ, j'avais bien en tête ce que je voulais faire : un pull caramel avec des coudières et une encolure chocolat. Mais de péripéties en péripéties, je ne l'ai pas fini.
Allez, pour trouver le courage de le terminer, je vous montre mon avorton de pull.


Je voudrai encore un peu d'été, s'il vous plaît.

dimanche 30 septembre 2012

Le sac polochon

Il était une fois, il y a fooort longtemps,
dans une autre contrée,
j'avais commencé un sac polochon.
Et bien aujourd'hui, je l'ai fini !


C'était un patron fait maison.
Je me souviens d'avoir découpé toutes les pièces dans La Dépêche (comme quoi ce canard peut servir à beaucoup de choses !) et de les avoir entièrement assemblées avec des épingles histoire d'avoir une vue d'ensemble avant de commencer les découpes dans le tissu.
En ce temps là, je ne prenais pas de photo de mes performances.
Quel dommage pour le sac en journal !


Je me souviens aussi avoir fait un peu de géométrie.
Et oui, une fois la taille du fond de sac déterminée, il a bien fallu trouver la largeur qui en ferait le tour.
Comment calcule-t-on le périmètre d'un cercle ?
Souvenirs lointains... quelque chose avec π ...
La formule est ici et le calcul se fait tout seul.


J'ai cousu les anses en croix en espérant que cela renforce la couture.
(Hups, on voit encore les petits coups de craie qui m'ont permis de les centrer.)


Une doublure un peu flash pour relever et deux petites poches pour ranger. 


Le voici en situation.


Et comme il n'est pas pour moi, je vais me presser de l'empaqueter.

dimanche 23 septembre 2012

Le foulard de la paresseuse

Indolence de septembre.

Sur ce morceau de voilette...


...j'ai joué un roulotté à la surjeteuse.


Et voici un foulard de paresseuse.


Bonjour l'automne !

jeudi 13 septembre 2012

Boléro aquarelle

Et voici le Défi'13 été indien !
J'ai suivi la chanson...
Un boléro pour aller "où tu voudras, quand tu voudras" ♫

Modèle : Phildar - catalogue n°050, collection printemps/été 2011.

Un modèle Phildar (encore !) réalisé avec un Phil Ecolo (100% polyester recyclé) coloris naturel.
Un fil assez pénible à tricoter car peu torsadé, il se dédouble très facilement.
Par contre, il a un rendu très fluide.


" Un automne où il faisait beau ♫
...tu ressemblais
à une aquarelle de Marie Laurencin..."
Ce coloris naturel rappelle vaguement les teintes des aquarelles de l'artiste.
Quelques boutons perles, une rose et un brin de divagation...
si, si, si


Femme à la rose - Marie Laurencin 1930


Je fuis toujours autant le point arrière sur tricot alors bien sûr, j'ai rattrapé les mailles pour faire les emmanchures. Cela change quelque peu le modèle initial du "boléro-kimono" mais personnellement, je le préfère comme ça !

lundi 27 août 2012

La jupe so 60'

Vous savez, ces coupons de tissu achetés un jour parce que beaux et en promo...
ils sont rangés... ils attendent un projet...

Vous connaissez, ces patrons qui plaisent tant...
ils sont archivés... ils attendent d'être fait...

Quand le tissu du coffre rencontre le patron de l'étagère et que ça fait TiiLT, super !

C'est exactement ce qui s'est passé pour la "jupe années 60" :
voici l'union d'un coupon Toto et d'un patron "Coton, lin et liberty".

Modèle : Astride Le Provost 2011 - Coton, Lin et Liberty. Paris, Flammarion

J'ai ajouté un passepoil pour souligner la taille.



Mes petites fiertés :

- le passepoil, que j'ai moi-même fait
(ok, c'est pas compliqué !)




- la fermeture éclair,
bien casée dans un pli

et la boutonnière,
ma première à la machine.


samedi 11 août 2012

La robe Elle

Ce mois d'août, c'est " Bienvenue dans les années 60 ! "

L'occasion donc de présenter une vielle production :
ma robe Elle, la toute première robe que j'ai cousu toute seule (ou presque).


L'histoire commence avec un patron trouvé au fond du coffre à merveilles de ma Grand-mère. J'avais très envie de la réaliser et peur de ne pas y arriver.

Il faut dire que jusqu'ici, ce que j'avais pu confectionner se résumait à des coutures droites : coussins, rideaux et ourlets de pantalons.

Comment s'y prendre...



La simple vue du plan de coupe me rappelait les cours de mathématiques...

De quoi avoir de l'urticaire !
(au moins)

Dans ces cas là, le mieux, c'est de se faire aider...
Mais par qui...
Le hasard des choses et des rencontres a fait que quelques jours plus tard, alors que je faisais les cent pas en attendant une amie, je découvris (à seulement deux pas de notre lieu de rendez-vous) une boutique de machines à coudre proposant des "cours de couture".
Je poussai la porte...
...et quelques semaines plus tard, là voici.




Ces "cours de couture" étaient un accompagnement à la réalisation du projet.
La professeur guidait chacune, étape après étape et selon les besoins.
Pour ma robe Elle, un peu tout fut une première fois :
  • le découpage d'un patron et son "ajustement",
  • l'utilisation d'une surjeteuse (que j'ai rebaptisé " l'outil que ne sert à rien jusqu'au jour où on l'essaye " ),
  • la réalisation de pinces à la taille et à la poitrine,
  • la couture d'une fermeture éclair invisible et des biais pour l'encolure et les emmanchures...

Et plein d'autres choses que j'oublie là, car c'était il y a un an et demi.



Enfin, une bonne base pour m'en sortir avec n'importe quel modèle aujourd'hui ! (Oui, n'ayons plus peur !)