lundi 26 novembre 2012

Ma robe sureau

D'abord, je l'ai vue chez Félicie à Paris et j'en suis de suite tombée amoureuse.
Ensuite, je l'ai vue ici et puis ... et plein de fois ici... Tout le monde l'a !
Et pourquoi pas moi ?



Du coup, je n'ai pas pu résister, ni une ni deux, je l'ai commandée chez Deer and Doe.

Deux jours après, dans ma boîte aux lettres, j'avais le joli patron et son livret d'explications.
Je l'ai regardé, tourné, retourné...
Quelle jolie petite chose !

La pochette était fermée par un bout d'adhésif. D'un coup, j'ai eu le sentiment qu'il avait été apposé à la main... spécialement pour moi... et je l'ai délicatement enlevé pour ne rien abîmer.



Sitôt reçu, sitôt décalqué ! Moi non plus, je n'ai pas osé découper le patron.
Et sitôt décalqué, sitôt découpé, épinglé et taillé.



Quel empressement, à croire que je n'avais plus rien à me mettre sur le dos !

Une seule petite folie à la fois :

pour ma première robe sureau (oui, je le savais déjà, il y en aura d'autres), je décidais de prendre un tissu de mes réserves. Justement, il me restait un bon coupon de coton dans lequel j'avais confectionné ma jupe so 60'.
Et la voici finie !



Sur la pochette-patron,
un tableau de mesures permet de bien choisir sa taille.
Après m'être toisée dans tout les sens, j'ai fini par opter pour un 38 (alors que je prends un 36 en prêt-à-porter).
La robe s'avère un brin grande, ce qui, tout compte fait, est préférable pour une version automne-hiver. J'ai déjà hâte de trouver un beau tissu pour le printemps-été prochain.

D'ailleurs, j'envisage d'en faire une pour les quatre saisons, les mi-saison, les quart-de-saison...

Avec un livret d'explications détaillées et dessinées étapes par étapes, le modèle, simple et efficace, laisse tout de même le champ libre à l'imagination.
Pour ma part, j'ai ajouté un passepoil autour de la bande de boutonnage factice.



Je rêve déjà d'une version très rétro avec dentelles et jupon.


Bravo et Merci beaucoup à la jeune créatrice de nous régaler avec de tels modèles.

Retrouvez-la sur Deer and Doe addicts parmi d'autres.

mardi 13 novembre 2012

Plouf !


Je m'y suis donc jetée en essayant de coudre de la toile enduite afin de mettre le chéquier à l'abri de la taxe d'habitation (bien que je doute un peu de l'efficacité de ce procédé magique).
Pour une première avec ce genre de matière, je dessinais un modèle tout simple orné d'un bouton qui, à l'aide d'un élastique, permettrait de fermer le porte-chéquier imaginaire.
La toile enduite coupée et bien pliée au mesure ne voulait pas tenir sous le pied de biche. Sapristi !
Hors de question de l'épingler, cela laisserait de petits trous. L'astuce du moment : maintenir la matière avec des mini-pinces à linge.


Qu'en dirais-tu Mamie ?
"On n'a pas appris comme ça, nous !"
Pour sûr !
C'est une méthode de couture très spécifique appelée aussi "couture Mac Gyver".

La toile enduite, ça glisse, ça se tortille, ça se faufile comme il lui plaît malgré le papier de soie.
Et à mes doigts, c'est aussi désagréable que de toucher du polystyrène.


De vagues en glissades, j'ai fini tant bien que mal le fameux porte-chéquier. Je ne vous cache pas qu'il n'a rien à voir avec le projet dessiné. Ouf, je ne me suis pas noyée !



Et surtout, j'ai rendu à la toile enduite sa place ;
il m'en restait juste assez pour faire un chemin de table.



(Ne cherchez pas le petit bouton et l'élastique sur le porte-chéquier, j'ai capitulé avant de perdre pied.)