dimanche 21 décembre 2014

Mon sac anis

Il y a un mois, j'avais cousu un sac pour Audrey sur le modèle de celui de Vanessa Bruno pour ce qui est des mesures. Je projetais alors de m'en faire un sans trop d'investissement, juste avec des chutes...

Lors d'une virée au Quartier des tissus, une large chute de simili cuir vert anis me souriait dans un bac. Je l'avais déjà vu plusieurs fois mais refusais d'y prêter attention. Cette fois-ci, j'étais simplement venue chercher trois bricoles manquantes et, sans doute plus vulnérable, me suis laissée tenter avec une idée bien précise en tête : un sac pour moi. Ni une ni deux, je trouvais la doublure qui conviendrait, une fermeture aimantée et deux fermetures éclair pour une poche intérieure et une pochette en plus.

Patron : Sac Vanessa Bruno
Tissus : Simili cuir et coton du Quartier des tissus

Vu l'épaisseur du simili cuir, j'ai préféré doubler les anses avec le coton de la doublure.
J'ai collé les anses avant de les coudre afin qu'elles ne glissent pas.


Ma petite fierté, c'est la poche intérieure zippée. Je trouve que c'est le net plus ultra (en toute simplicité). Merci MJ de m'avoir appris ce montage.

Et comme il restait du simili, j'ai cousu un pochette assortie. Les morceaux ayant un peu ripé sous le pied de biche, vous constaterez sa forme plus ou moins trapézoïdale involontaire. Hors de question de démolir pour recommencer, le simili cuir ne laisse pas de place à l'erreur.




Du vert, du bleu, de l'orange... des couleurs hyper vitaminées.
Voici un sac qui attend le printemps !

lundi 15 décembre 2014

La pochette de Noël

Ce soir, c'était Noël à l'atelier couture.
Pour l'occasion, chacune devait confectionner un petit cadeau à offrir.

Et comme toujours, je suis un peu de cours...
Alors le truc qui fait son petit effet, c'est le Sashiko et ce qui plait (selon moi) à un femme, c'est une pochette pour mettre des bricoles dans le sac à main. Un petit bout de lin, un petit bout de coton, du fil de coton et une fermeture éclair, c'est parti pour une pochette ornée d'une broderie...




... et remplie de sucreries !

mardi 2 décembre 2014

La grande Aubépine

Surprise ! Un beau jour de septembre, j'ai reçu un joli patron dans ma boîte aux lettres : Aubépine de chez Deer and Doe. Plein de questions fusent : Quels tissus ? Quelle taille ? Est-ce que j'ai le temps de décalquer le patron sur ma pause ou ce soir en rentrant ? Manches courtes ou trois-quart ? Je vais la porter avec les bottes achetés chez Emmüs, avec les boots, des ballerines ? Des collants ? Plutôt automne-hiver, fin d'été ?

Bon, d'abord, il faut la réaliser ! Mon choix se porte sur une tendance automne-hiver pour, justement, vite la porter longtemps. J'ai passé commande chez Cousette pour une popeline de coton couleur prune. Pour ce qui est de la doublure, c'est un liberty qui provient de mon stock, sans doute un achat fait chez Eychenne il y a quelques années déjà. D'ailleurs, n'en ayant pas assez de longueur, je n'ai doublé que le haut de la robe et fait quelques discrets rappels.

Je la présente maintenant qu'elle est bien étrennée.
(Le repassage laisse vraiment à désirer !)


Patron : Aubépine de chez Deer and Doe
Tissus : Cousette et Eychenne


J'ai fait un petit changement au niveau des manches. D'abord, je n'ai pas souhaité reproduire les plis religieuses, j'y trouvais un effet grossissant. Ensuite, pour une finition plus habillée, j'ai préféré faire des poignets plutôt que de passer un élastique dans la couture.


Et le petit détail, c'est le rappel de la doublure dans les poignets et les poches. 



C'est un véritable plaisir que de suivre un patron Deer and Doe et son livret d'explications.
J'envisage déjà une version printemps-été.

vendredi 28 novembre 2014

Histoire de snood

Lors de Phil'days ou fin de soldes, j'avais acheté à un prix dérisoire 5 pelotes de Phil Boubou coloris nocturne avec pour projet d'en faire un snood. Ce fil fantaisie se tricotant avec des aiguilles de 9-10, l'affaire aurait dû être vite pliée. Au lieu de ça, j'ai bien rangé les emplettes dans mon stock et fini par oublier leur existence.

Seulement, depuis quelques temps, j'ai pris pour bonne résolution que je n'achèterai rien de plus tant que je n'aurai pas diminué mon fameux stock. Bref, je ne vise pas le flux tendu mais gagner un peu de place ne serait pas négligeable. C'est très dur pour une acheteuse compulsive de laine, surtout lorsqu'on reçoit un mail de Phildar offrant les frais de port pour toute commande passée dans la journée de mercredi dernier et que l'on habite un village à plus d'une heure de toute boutique de cette enseigne. La problématique était donc de passer commande tout en tenant la bonne résolution.
J'ai donc tricoté ce snood dans la soirée. Et comme une bonne procrastinateuse ne se refait pas (si vite), j'ai attendu trois jours pour le coudre.


Il s'agit d'un modèle Phildar pioché dans je ne sais plus quel catalogue sur les accessoires qu'a une amie. Le point fantaisie se déroule sur huit rangs et produit des noppes en quinconces sur un fond de côtes. Le plus difficile est de tricoter trois mailles ensembles avec cette grosse laine et des aiguilles de 10 (ça coince un peu parfois).


Il promet d'être bien chaud, j'en suis ravie et me demande encore comment j'ai fait pour l'oublier autant de temps.


J'ai mis mon snood et je vais chercher mon colis à la supérette !

jeudi 6 novembre 2014

Chuuut !

Bien que les articles soient rares, ça s'active beaucoup par ici.
L'atelier du Père Noël s'est installé chez moi...
J'ai décidé de faire tous les cadeaux avec mes petites mains, alors pour préserver la surprise, je ne publie pas encore les dernières réalisations. Chuuut !

Quoique... ça pourrait être amusant que chacun retrouve son présent !

mercredi 22 octobre 2014

La star !

Dans le décor de l'émission "cousu main", sur l'étagère juste derrière la tête de Christina lorsqu'elle annonce le classement des candidats, il y a un soeurette jumelle de ma machine à coudre Singer magique à coudre super-automatique. 

Maria

Bon, elle est sur l'étagère et non entre les mains des couturières et couturiers, un peu comme les grands pontes d'une discipline qui après avoir longtemps exercé sont invités sur les plateaux télé.

T'es une star Maria !

vendredi 17 octobre 2014

Le sac d'Audrey

Afin de me laisser le temps de la réalisation, pour son anniversaire nous lui avions offert un bon pour un sac fait par mes soins. C'est le genre de "plan cadeau" qui peut se perdre dans la mémoire collective sauf pour le destinataire qui attend impatiemment sans oser ressortir sa cartonnette "Vous vous souvenez... Tu devais me faire un sac..." Hors de question que ce bon cadeau ne transforme pas ; la prochaine fois qu'on se verrait, je le lui offrirai.

Lors d'une journée couture avec une copine, j'ai finalement opté, sur ses conseils, pour le patron du fameux sac à paillettes de Vanessa Bruno. Sauf qu'ici, pas de flonflons ni de paillettes, c'est la version "ethnique" (terme que je n'aime pas car employé à toutes les sauces). J'ai un peu augmenté la hauteur du sac afin de garder l'unité du motif et décalé les anses afin que le bonhomme ne se retrouve pas avec une couture en guise de coiffure.



Il me restait un motif du sac week-end pour le côté face et une chute pour la pochette intérieure, de la toile noire unie pour le côté pile et les anses. Le sac est entièrement doublé d'un coton rouge uni qu'il me restait aussi. En quelques sortes, c'est un sac de restes ! Les trois tissus provenaient de chez Toto il y a fort longtemps. Si dans la version "Vanessa Bruno" le sac reste ouvert, j'ai ici choisi d'y poser une fermeture éclair.



Cela m'a donné envie de m'en faire un à moi aussi !
Je vais voir ce qui me reste...

lundi 29 septembre 2014

Petit ensemble pour nouveau né

Je me disais que j'avais le temps, il restait encore deux mois, puis un, puis non, en fait il est né et je n'avais toujours rien tricoté. A l'annonce, plongeons dans les réserves personnelles !

Trois pelotes de laine Frimas  de chez Phildar précieusement gardées...
Recherche d'un modèle : petit gilet à raglan de l'ouvrage "Tricots intemporels pour bébés"...
Coup de poker, l'échantillon correspond !
Pour ce qui est des petits boutons, ils ont été chinés chez Emmaüs.

Petit gilet à raglans - Tricots intemporels pour bébés

Petit gilet à raglans - Tricots intemporels pour bébés

Boutons chinés à Emmaüs

Il restera même de la laine pour un petit bonnet assorti... Le modèle est issu du catalogue Phildar n°479 "Tricotez câlin" automne/hiver 2007-2008. Le tout en taille six mois pour se donner le temps de voir venir.

Bonnet - Tricotez Câlin automne/hiver 2007-2008

Bonnet - Tricotez câlin automne/hiver 2007-2008

Emballé, pesé, c'est posté !

Le petit ensemble
Que du plaisir à le réaliser !

samedi 13 septembre 2014

Cadeaux

J'aime les vieux livres de couture. En plus d'y apprendre des astuces et des techniques, ces ouvrages sont le reflet de la manière de coudre d'une certaine époque. La façon de se représenter et les modèles présentés, moderne au moment de la parution, nous semblent des plus désuets aujourd'hui. J'aime m'attarder sur ce que ces manuels donnent à voir de la couture lors des décennies passées. Pour mon anniversaire, j'ai été gâtée avec ces deux ouvrages de 1979 et de 1983.

C'est amusant de s'attarder sur le vocabulaire. Certaines choses n'ont pas changé : le droit fil, la trame, le biais, le plan de coupe... Mais d'autres me sont curieuses. Qui emploi aujourd'hui l'expression "relever le patron d'un vêtement usager" et connaît la technique qui s'en suit ?

Editions De Vecchi, Paris, 1979
Solar, Paris, 1983

Dans les livres de couture, on trouvait quantité de détails comme la définition et la composition des différents textiles : la cretonne, un coton traité pour être infroissable ; le doupion, une soie au tissage irrégulier ; la duvetine, qui ressemble à la suédine ; le loden, lainage épais et légèrement feutré généralement de couleur vert bouteille (cf : les tenues traditionnelle du Tyrol) ; l'organdi pour les robes de mariée et l'organza pour les robes du soir... Tout ces mots me sont très exotiques !
Et puis il y a toujours une petite note précisant quelle aiguille employer pour coudre ces étoffes et un encadré sur la manière de les traiter, de les laver et comment venir à bout des tâches les plus féroces avec trois fois rien.

Beaucoup de techniques sont expliquées : col claudine, col marin, col officier, col tailleur, fente capucin, poignets mousquetaire, poignet en biseau, fermeture à l'américaine, le très moderne "super-gripper" (bien connu aujourd'hui sous le nom de "pince Kam"), les poches, les ceintures...

Dans le grand livre de la couture, il y a même un topo conseil mode à la Cristina Cordula, "Tou est un A ma chériii !". C'est le "damier de la morphologie" qui présente les looks et les fashion faux-pas.

Solar, Paris, 1983

Et bien sûr, toute une partie sur comment reprendre les vêtements pour les adapter au mieux à sa morphologie en retirant, affinant, pinçant...

Solar, Paris, 1983

Car ne l'oublions pas,
ce n'est pas à nous de rentrer dans les vêtements
mais aux vêtements de s'adapter à nous.

mardi 2 septembre 2014

Les coussins piaf

La météo qu'on se traîne me fait déjà penser à la fin de l'année. J'aimerai bien arriver à faire tous les cadeaux avec mes dix doigts. Une bonne résolution à prendre ! (La prendrai-je ?)

En attendant, retour sur le cadeau fait à notre mère l'an dernier : des coussins pour le canapé.
Rien d'exceptionnel dans ses coussins si ce n'est le cadrage du motif dans un coton d'ameublement acheté au marché Saint-Pierre lors d'une excursion parisienne. Maniaque du "tombé juste" des motifs, je me suis fait des "patrons inversés" à la mesure des coussins afin de bien maitriser le rendu.
Encore une fois, La Dépêche ça sert à tout !



Mon assistant couture du moment.


Comme je disais, rien de sorcier ! Deux morceaux de tissus découpés à la mesure du coussin : un avec des motifs pour le devant et un autre uni pour le dos. J'ai commencé par monter la fermeture éclair avant de coudre les côtés et le fond. Je trouve que cela donne une meilleure finition. Afin de faire ressortir les motifs, j'ai choisi de faire deux coussins unis.

Et voici les coussins en situation.






Le cadeau semble avoir été très apprécié !

dimanche 24 août 2014

Couture insolite

Oui oui, il y a toujours quelqu'une par ici !
Quelqu'une qui s'est laissée prendre par le travail et le temps et qui se dit depuis un bon moment qu'elle aurait plaisir à, enfin, publier cet article.

Que s'est-il passé pendant tout ce temps ?
Beaucoup de choses et peu d'ouvrages mais j'ai eu la chance de coudre dans un lieu insolite, et ce, pour les nécessités du service (quel gros mot pour faire de la couture au boulot !).
Nous étions en phase finale de montage d'exposition et il fallait un grand rideau pour venir occulter une source lumineuse. Vous avez parlé de coudre ? Pas de problème, je suis là ! C'est avec Maria sous le bras que je suis donc partie au travail.

Dans la grande salle d'exposition temporaire, je me suis installée au milieu des oeuvres pour faire les coupes, épingler puis coudre deux grands kakémonos de trois mètres sur quatre-vingt centimètres. Je n'avais jamais cousu une telle longueur ! (J'ai ainsi pu évaluer la capacité d'une canette !)


 (Comme à la maison, je me suis déchaussée pour coudre.)




Une après-midi magique dans l'immensité et la profondeur de ces toiles où, tout objet que je saisissais en main me paraissait instantanément ridiculement petit. Depuis, je rêve de nouvelles sensations coutures.

Avez vous déjà cousu dans un lieu insolite ? Racontez-moi...

(Excusez la mauvaise qualité de ces photos prises avec mon téléphone. Je n'avais pas prévu d'immortaliser ce moment.)

dimanche 4 mai 2014

Au bain !

Vu le rythme de mes publications, vous pourriez croire que mon long week-end s'est transformé en vacances en faisant le méga-pont de tous les jours fériés de mai. Ce n'est pas le cas !

Même si là n'est pas le propos de ce jour voici, pour le plaisir, quelques clichés d'une journée.

Revenons à nos poissons !

Lorsqu'un bébé né dans votre entourage, qu'est-ce que vous offrez ? Bien sûr je parle du "fait main".

De la layette évidement. Mais tout le monde s'y attend un peu. Alors cette fois-ci, surprise !


J'ai confectionné une sortie de bain avec 80 cm de tissu éponge et 3,5 mètres de biais en coton.

C'est tout simple :

Couper, dans le tissu éponge, un carré de 80 cm de coté et un triangle avec un angle droit et deux côtés de 35 cm (ça porte peut-être un nom en géométrie ? Triangle rectangle isocèle me souffle-t-on. C'est beau les mots !). Pour un peu de douceur, j'ai taillé les angles en arrondi.

Assembler sur deux côtés le carré et le triangle face contre face.

Coudre le biais à cheval sur tout le tour.

Enfin, porter l'ouvrage chez la brodeuse.

Et voilà le résultat !



J'ai longtemps hésité sur l'emplacement du prénom. J'avais l'impression que, de le faire broder sur la capuche, cela ferait boxer (et ce d'autant plus au regard du prénom du nouveau né en question), dans le dos ne permettrait pas d'en profiter, dans un angle du rabat fairait un peu ridicule vu la taille de la plus grande police. 

Je n'ai donc pas innové, je l'ai fait broder sur la capuche. Et finalement, c'est mignon. 




Une fois fini, j'ai trouvé la sortie de bain un peu grande pour un nouveau né. Cela dit, je n'ai pas le calibre de ces petits amours dans l'oeil. Après utilisation, les parents la trouvent pratique parce que justement assez grande.


Puisque j'en suis à l'heure des bilans, j'inaugure une nouvelle rubrique intitulée "à l'usage et à l'usure".


Après une première utilisation, le sac week-end a bien rempli son contrat. Il est un peu grand. Un sac n'est jamais trop grand me diriez-vous mais étant donné qu'il se porte à l'épaule, quelques centimètres de Long et de large en moins auraient suffit. Je ne le chargerai jamais autant au risque de ma couper la circulation du sang dans le bras (au moins !).

Je me suis faite un peu charriée par les copains : "c'est le sac d'un week-end !

Non, non, il est bien costaud !


Le mois de mai va être très très très chargé. Je sais pas trop quand j'aurai le temps de revenir par ici.

mercredi 16 avril 2014

Le sac week-end

Bientôt le joli mois de mai...
...toutes les filles à marier...

Hups non, pardon ! C'est la saison des ponts ! Et cette année, il va y avoir de longs week-end. Enfin, pour ceux qui ne travaillent pas ni samedi ni dimanche et qui peuvent poser des congés. Ce n'est pas gagné !

Mais, il vaut mieux être prête à cette éventualité. Pour cela, j'ai donc réalisé mon sac de week-end.
On ne sait jamais !

En l'an 2010 de notre ère, j'avais acheté une chute de toile chez Toto me disant qu'en son temps, elle finirait par servir. J'avais pris soin d'acheter aussi un morceau de coton rouge uni de même taille pour doubler la toile car j'avais déjà plus ou moins en tête l'idée d'en faire un sac. Je pensais plutôt à un caba pour aller au travail afin de d'emporter ma boîte à bento et promener quelques dossiers. Mais quand un projet n'est pas mûr, il a tendance à traîner... (Cela dit, il peut aussi s'éterniser quand il est bien pensé mais c'est un autre sujet).

Le week-end dernier, j'ai retrouvé la dite étoffe dans mes réserves et de suite, j'y ai vu un sac de week-end.
Besoin de vacances ???

Un petit tour en magasin pour les fournitures manquantes :
- une fermeture à glissière
- du simili cuir pour les anses
- du molleton rigide en polyester, dit stabilisateur pour fond de sac

Une après-midi plus tard, l'affaire était jouée !



Pour lui donner une forme trapèze, j'ai cousu sur l'envers les deux angles du fond tout en faisant attention à la correspondance des motifs géométriques du bas du coupon.


Je ne connaissais pas le stabilisateur pour fond de sac qui se présente sous la forme d'une sorte de molleton sec et rigide de couleur blanche. Cela donne de la tenue au sac et le renforce. Il suffit d'en découper un morceau à la dimension du fond du sac et venir le thermo-coller ou le coudre entre la toile et la doublure. (Moi, je l'ai cousu dit-elle fièrement). Cela vient renforcer la toile et consolider le fond du sac.


 Pour les anses, j'avais initialement pensé à de la sangle mais il y avait une rupture de stock à la boutique. Après avoir patienté plus de trois ans, la toile aurait bien pu attendre son sort une semaine de plus...
Que neni ! SOS une solution de repli !
C'est sur une idée de la vendeuse que je me suis rabattue sur du simili-cuir. Je n'avais jamais osé coudre ce genre de matière car je n'étais pas sûre que Maria le supporte. Cela ne lui a posé aucun problème. J'ai donc cousu deux bandes face contre face avant de les retourner pour les surpiquer.


Et le détail, c'est réussir à reproduire le motif malgré les coupes. J'avoue que je suis assez fière.


C'est bon, je suis prête à partir en week-end. Et j'ai tellement tardé à poster cet article prêt depuis quelques jours que je suis en mesure de dire que le sac devrait servir dès vendredi !