mercredi 16 avril 2014

Le sac week-end

Bientôt le joli mois de mai...
...toutes les filles à marier...

Hups non, pardon ! C'est la saison des ponts ! Et cette année, il va y avoir de longs week-end. Enfin, pour ceux qui ne travaillent pas ni samedi ni dimanche et qui peuvent poser des congés. Ce n'est pas gagné !

Mais, il vaut mieux être prête à cette éventualité. Pour cela, j'ai donc réalisé mon sac de week-end.
On ne sait jamais !

En l'an 2010 de notre ère, j'avais acheté une chute de toile chez Toto me disant qu'en son temps, elle finirait par servir. J'avais pris soin d'acheter aussi un morceau de coton rouge uni de même taille pour doubler la toile car j'avais déjà plus ou moins en tête l'idée d'en faire un sac. Je pensais plutôt à un caba pour aller au travail afin de d'emporter ma boîte à bento et promener quelques dossiers. Mais quand un projet n'est pas mûr, il a tendance à traîner... (Cela dit, il peut aussi s'éterniser quand il est bien pensé mais c'est un autre sujet).

Le week-end dernier, j'ai retrouvé la dite étoffe dans mes réserves et de suite, j'y ai vu un sac de week-end.
Besoin de vacances ???

Un petit tour en magasin pour les fournitures manquantes :
- une fermeture à glissière
- du simili cuir pour les anses
- du molleton rigide en polyester, dit stabilisateur pour fond de sac

Une après-midi plus tard, l'affaire était jouée !



Pour lui donner une forme trapèze, j'ai cousu sur l'envers les deux angles du fond tout en faisant attention à la correspondance des motifs géométriques du bas du coupon.


Je ne connaissais pas le stabilisateur pour fond de sac qui se présente sous la forme d'une sorte de molleton sec et rigide de couleur blanche. Cela donne de la tenue au sac et le renforce. Il suffit d'en découper un morceau à la dimension du fond du sac et venir le thermo-coller ou le coudre entre la toile et la doublure. (Moi, je l'ai cousu dit-elle fièrement). Cela vient renforcer la toile et consolider le fond du sac.


 Pour les anses, j'avais initialement pensé à de la sangle mais il y avait une rupture de stock à la boutique. Après avoir patienté plus de trois ans, la toile aurait bien pu attendre son sort une semaine de plus...
Que neni ! SOS une solution de repli !
C'est sur une idée de la vendeuse que je me suis rabattue sur du simili-cuir. Je n'avais jamais osé coudre ce genre de matière car je n'étais pas sûre que Maria le supporte. Cela ne lui a posé aucun problème. J'ai donc cousu deux bandes face contre face avant de les retourner pour les surpiquer.


Et le détail, c'est réussir à reproduire le motif malgré les coupes. J'avoue que je suis assez fière.


C'est bon, je suis prête à partir en week-end. Et j'ai tellement tardé à poster cet article prêt depuis quelques jours que je suis en mesure de dire que le sac devrait servir dès vendredi !

lundi 7 avril 2014

Le pull marin

Il n'est pas à rayures et les boutons n'ont pas une ancre mais je lui trouve un petit côté marin. Parce qu'il a un air de Saint-James comme j'ai pu en voir au Roi de Bretagne... Parce que son titre sur le catalogue est "un marin sur les toits". Encore un modèle Phildar !

Maintenant, avec  de commencer un ouvrage, je me lance dans une grande analyse :
- le modèle : certains jolis sur les photos s'avèrent pas portables, ou tout du moins pas par moi.
- la laine ou le fil : sa couleur, sa qualité, sa tenue, son prix...
- la réalisation : souvent les explications complexifient les modèles (surtout chez Phildar).
- l'échantillon : il faudrait toujours en faire un - dit-elle avec aplomb - (remember grenat light).
- les calculs : en plus de tricoter un peu lâche, les dimensions sont fréquemment grandes et les proportions pas adaptées à ma morphologie (j'ai le buste et les bras longs)
Après avoir étudié tout ces paramètres, je me lance !

Le pull marin est le modèle 17 du catalogue n°59 automne-hiver collection 2011-2012 de chez Phildar. Comme c'est préconisé, je l'ai tricoté en laine Taïga coloris marine. Loin de vouloir faire exactement comme le dit le catalogue mais parce que c'est une couleur qui me va bien et de plus, la laine était soldée cet hiver.

J'ai toutefois apporté ma petite touche personnelle.



Le modèle initial prévoit un pont dont les bandes de boutonnages sont tricotées séparément et assemblées à la fin au point arrière. Je préfère quelque chose d'asymétrique et je déteste tricoter des bandes de boutonnages sans fin pour les monter ensuite. D'ailleurs, je trouve qu'ici elles viennent alourdir le modèle. J'ai donc opté pour une seule bande de boutonnage tricotée au point de riz à mesure du tricot.







Aussi, le modèle prévoit une bande d'encolure en côte de deux. Les épaules et le haut du dos étant déjà tricotés en côtes de deux sur quelques rangs, je trouve plus joli de finir l'encolure au crochet.






Avec ces 80% de laine, la qualité Taïga promet d'être chaude.


C'est un modèle qui est simple à porter avec un jean. 

mardi 1 avril 2014

Bonne pêche ?

L'enfant que j'étais a eu envie de coller des poissons dans les dos toute la journée mais l'adulte que je suis devenue n'a cessé de l'en interdire. Je suis donc restée très sérieuse, triste adulte !

Retour sur mon premier cours de crochet par une copine.
Je suis le petit poisson rouge du milieu.

Cams, Hélène et Biscotte

Allez l'année prochaine, j'en fait pour tous mes collègues !